L’ Institut de recherche sur l’intégration professionnelle des immigrants (IRIPI) et le Collège de Maisonneuve publiaient la semaine dernière les Actes du colloque Pratiques inclusives en contexte de diversité dans les milieux d’enseignement qui s’est déroulé les 26 et 27 novembre 2020. Ce colloque s’intéressait aux pratiques inclusives et à leur influence sur la persévérance, la réussite et la diplomation des personnes étudiantes. Les Actes du colloque donnent accès au contenu de six communications et de quatre présentations visuelles. Cinq communications ont attiré mon attention, notamment parce qu’elles présentent des résultats de recherches qui contribuent activement à la compréhension des enjeux liées à la diversité en contexte éducatif québécois. Gina Lafortune rend compte des résultats d’une recherche sur l’expérience de personnes étudiantes d’origine haïtienne, de leur expérience au collégial et des facteurs qui soutiennent leur persévérance. Michaël Gaudreault e t Marco Gaudreault mettent en évidence par le forage de données que les données documentant l’accès, la persévérance et la diplomation varient fortement selon les populations étudiantes et que cela nuit à l’adoption de pratiques favorisant la diplomation. Maryse Potvin explique en quoi consiste l’approche inclusive et comment cette approche remet en question les pratiques éducatives actuelles. Tzvetelina Tzoneva (doctorante à l’UQAM) et Thomas Gulian (chercheur à l’IRIPI) s’intéressent aux facteurs favorisant la réussite scolaire des personnes étudiantes issues de l’immigration. Cette communication met en relief plusieurs enjeux liés à la réussite.

La différenciation est une réponse pour permettre à chacun de se développer en tenant compte de sa singularité pour être acteur de ses apprentissages.

Qu’est-ce qui fait travailler les élèves et que visent-ils personnellement ? Comment leurs buts d’accomplissement et le contexte scolaire in...

Howard et ses collègues (2021) ont réalisé une méta-analyse de la théorie de l’autodétermination portant sur la motivation des élèves et leu...

Une équipe de recherche québécoise explore les relations entre l’estime de soi et l’intention de décrocher d’étudiant·es du collégial, en plus d’identifier le rôle du sentiment d’autoefficacité dans ces relations.

À 13 ou 14 ans, plus d’un tiers des élèves se sont engagés dans le cadre du collège, soit comme délégués de classe ou au conseil de vie collégienne, soit en exerçant d’autres fonctions au bureau du foyer socio-éducatif, dans le journal du collège ou comme tuteurs d’autres élèves. Que la fonction soit élective ou non, les meilleurs élèves s’engagent toujours plus que les collégiens aux résultats plus fragiles. Par ailleurs, le fait que l’un des parents soit bénévole d’une association favorise l’implication de l’enfant dans la vie du collège et les filles s’engagent davantage que les garçons. Enfin, les descendants d’immigrés originaires d’Afrique subsaharienne et du Maghreb sont plus fréquemment élus délégués de classe que les collégiens sans parent immigré.

Le décrochage dans les espaces ruraux n’est pas l’aboutissement d’un crescendo de l’absentéisme comme en ville et se produit souvent après des vacances. Comment l’expliquer et le repérer ?