Selon un enquête réalisée par la banque Casden et le Snpden Unsa, les conditions de travail des personnels de direction se sont dégradées avec la crise sanitaire. "L’enquête révèle que la crise a eu un effet négatif sur la qualité des relations que les chefs d’établissements entretiennent avec l’ensemble de leurs interlocuteurs", affirme l'enquête, notamment avec les parents et les IPR. Les personnels de direction dénoncent un décrochage scolaire important et une recrudescence de violence (plus de 50% à observer une recrudescence de violence au sein de leurs établissements). Ce dernier point ne se retrouve pas dans la dernière enquête ministérielle Sivis 2020-2021 qui montre plutôt une baisse des violences. Sivis est alimenté par les personnels de direction. Les personnels de direction "ressentent une dégradation en ce qui concerne, tout d’abord, leurs conditions de travail et les tâches professionnelles (9 PERDIR sur 10), leur confiance envers l’institution (8 sur 10) puis leurs missions (7 sur 10)". Ils "ont le sentiment de vivre sous le joug des injonctions hiérarchiques (77% d’entre eux mentionnent cet aspect), de devoir s’adapter, si ce n’est au jour le jour, du jour pour le lendemain, étant souvent informés des changements organisationnels liés à la pandémie par les médias la vieille de l’application de ces derniers, voire le jour-même par leur ministre. Ainsi, ils sont 92% à faire part de la dégradation massive de leurs conditions de travail". 67% se plaignent de stress