Claire Lommé : Je ne trouve pas que le titre soit provocateur, plutôt un clin d’œil : la polysémie est rigolote et la question mérite d’être posée, quelle que soit la discipline. Mais c’est intéressant de s’interroger sur ce qui compte, dans les maths, pour qui, pourquoi, quand elles comptent. Dans notre dossier, nous nous sommes employés à collecter des regards différents, de points de vue variés. Chacun peut apporter sa contribution à une réponse collective et collaborative : qu’on soit enseignant, chercheur, cadre, matheux ou pas, on a un avis sur la question, des arguments, un vécu, un ressenti. Et faire des mathématiques, c’est chercher des vérités. Cela nécessite une ouverture d’esprit qui correspond à notre démarche.