Découvrez Le Trois mai 1808 analysée par Paul BERNARD-NOURAUD au travers d’œuvres et d’images d’archive. Une fusillade nocturne Du fond ténébreux signalant que la scène se déroule la nuit, deux masses aux tons terreux se détachent : au lointain, à droite de la composition, la silhouette d’une ville, avec son clocher et sa porte d’où parvient une masse indistincte de prisonniers ; à gauche, un flanc de colline devant lequel ces derniers sont regroupés. L’attitude des victimes à venir se lit aussi bien sur leurs visages qu’au travers des gestes de leurs mains qui paraissent se répondre entre elles. Ainsi, deux personnages se cachent le visage, l’un par désespoir, l’autre par peur, semble-t-il, deux autres serrent les