" Voici quelques points qui nous alarment particulièrement : le lycée professionnel et la restriction des mathématiques aux applications professionnelles ; la diminution de l’offre et de la diversité des mathématiques au lycée général et technologique ; la baisse continue de nos résultats aux évaluations internationales ; l’accroissement des inégalités face à la réussite scolaire ; le recrutement et la formation des enseignants de mathématiques", écrit Sébastien Planchenault, président de l'Apmep, association des professeurs de mathématiques. "Ces signaux d’alerte montrent la nécessité d’agir et de tenir compte dans la politique de l’éducation nationale des avis, des propositions et des idées des professionnels de terrain et des associations représentatives des disciplines enseignées. Cela permettra d’envisager toute réforme future à l’appui des observations et des constats de l’ensemble des professionnels". Dans cette lettre ouverte aux parlementaires, l'APMEP demande "la création d’une instance parlementaire pérenne missionnée pour garantir la prise en compte de notre parole d’acteurs de terrain dans la politique éducative du gouvernement". Et l'association relève que "parmi les enjeux stratégiques du plan France 2030 présenté par le Président de la République la plupart demandent un haut niveau de qualification technologique et scientifique. Comment pouvons-nous atteindre ces objectifs si la politique éducative va à l’encontre de ses enjeux ?"