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Saveur des savoirs (La)
Attentive aux statistiques, absorbée par les problèmes de gestion de flux, notre École oublie parfois ce qui la fonde : la transmission des savoirs . Certes, les polémiques font rage sur la baisse du niveau ou l'effondrement de l'autorité des maîtres, mais, paradoxalement, les questions essentielles restent largement absentes : « Qu'est-ce qui fait qu'un élève, à un moment donné, peut se mobiliser sur des savoirs ? Qu'est-ce qui l'aide à se détourner des satisfactions immédiates et des sollicitations marchandes pour se consacrer à des questions savantes et complexes ? Quelles satisfactions peut-il y trouver ? » Et ce n'est pas parce que ces interrogations nous conduisent vers des rivages encore mystérieux qu'il faut, pour autant, s'en remettre à la pensée magique ou se rabattre sur le fatalisme du « je n'y peux rien ! ». L'ouvrage de Jean-Pierre Astolfi apporte, sur ces problèmes cruciaux, des éclairages décisifs. Il montre que, loin de devoir édulcorer les savoirs ou dissoudre les disciplines scolaires, l'École doit ouvrir chaque enfant à une vision experte du monde . Ainsi, en faisant découvrir la jouissance du comprendre, l'enseignant contribue tout autant à la construction des connaissances qu'à celle du sujet et de la socialité. Illustré de nombreux exemples concrets dans toutes les disciplines, mobilisant les recherches les plus récentes, ce livre constitue tout à la fois un outil précieux pour tous les enseignants et un magnifique éloge du métier d'enseigner.
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Utopies éducatives (fiche technique)
Utopies éducatives, Le Comptoir des presses d'universités (fiche technique)
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Professionnels de jeunesse : recomposition et ajustement des rôles et des métiers - INJEP - Collectif
Sous l'effet de plusieurs évolutions, la catégorie des « professionnels de jeunesse » s’apparente en France davantage à une constellation d’acteurs hétérogènes qu’à un groupe professionnel homogène. Ce dossier invite à réfléchir sur les dynamiques de recomposition de leur rôle et de leur activité. Entre territorialisation de l’action et nouvelle gestion publique, entre « nouveaux » problèmes et risques sociaux et modification des référentiels d’intervention, ces professionnels font en effet face à des demandes sociales et politiques aussi disparates que fluctuantes. Les articles réunis ici analysent ces ajustements davantage contraints que choisis en s’intéressant à des professionnels comme les animateurs socio culturels, les intervenants sociaux ou encore les ludothécaires.
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161 milliards d’euros consacrés à l’éducation en 2020 : 7,0 % du PIB
En 2020, la France a consacré 160,6 milliards d’euros à son système éducatif, soit 7,0 % du PIB.
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Les professeurs principaux à la rentrée 2020
À la rentrée 2020, un enseignant sur deux est professeur principal dans un collège ou un lycée, mais seul 1 % sont professeurs principaux de deux classes.
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L’enseignement des langues vivantes dans le second degré en 2020
Dans le premier cycle, hormis en classe de sixième, presque tous les élèves étudient une LV2.
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Pour un enseignement de l'écrit
Alors que tout le monde s’accorde sur le caractère essentiel de la maîtrise de l’écrit, les études révèlent une capacité faible des élèves à l’écrit et bien trop peu de temps d’écriture en classe. Ils recopient, cochent des cases, remplissent des « trous » ou répondent à des questions, mais ils s’engagent rarement dans la rédaction de textes longs qui leur permettraient de faire de l’écriture un authentique moyen de construction de soi. Quant aux enseignants, ils ont peu d’outils pédagogiques et s’appuient trop souvent sur les exercices rébarbatifs didactiques des manuels. L’écriture est la clé de la « réussite scolaire », elle permet d’accéder à la pensée et à la culture. Écrire, c’est pouvoir décrire, représenter, symboliser, organiser et, finalement, construire sa pensée. Luc Baptiste montre pourquoi et comment l’apprentissage de l’écrit a été institué dans l’histoire de l’École. Il s’interroge sur une question fondamentale peu explorée : « Apprendre à écrire, c’est apprendre quoi ? » Il analyse les enjeux de l’écriture narrative au regard de l’ensemble des apprentissages scolaires. Et il propose une « pédagogie de l’écrit » qui ne se réduit pas à l’enseignement d’un ensemble de techniques mais constitue un véritable accompagnement de « l’entrée dans l’écrit ». Influencé par Célestin Freinet, il propose de revoir la pédagogie de l’écrit en la centrant sur la narration et en s’appuyant sur le vécu des élèves afin qu’ils y (re)trouvent du plaisir. Car enseigner la capacité à écrire, c’est enseigner la maîtrise langagière orale et écrite. En produisant un voix singulière au milieu des autres récits, l’enfant se construit et s’instaure comme sujet. Remarquablement écrit et documenté, cet ouvrage constitue un élément essentiel de culture professionnelle pour toutes les enseignantes et tous les enseignants du premier degré.
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Dictionnaire de philosophie de l'éducation
« L’ homme, disait Kant, est la seule créature qui doive être éduquée. » C’est dire que l’entreprise éducative est fondatrice de « l’humaine condition » et ne peut être menée à l’aveuglette, guidée par la seule « efficacité » à court terme : elle requiert une réflexion de fond, tant sur ses finalités que sur ses modalités, sur ses enjeux que sur méthodes. C’est l’objet de la philosophie de l’éducation. Pour nous aider à y voir clair dans ce domaine, les chercheuses et les chercheurs de la Société Francophone de Philosophie de l’Éducation (SOFPHIED) ont réuni ici une centaine de notices qui permettent à toutes et tous d’accéder aux « notions socles », aux « grands problèmes » et aux « questions vives » de l’éducation aujourd’hui. Écrits dans un langage clair et rigoureux par les meilleurs spécialistes, tous les textes de cet ouvrage apportent un éclairage décisif aux étudiantes et étudiants comme à tous les acteurs éducatifs et, plus largement encore, à toutes celles et tous ceux pour qui l’éducation est une affaire trop importante pour la traiter par la désinvolture ou l’approximation. Ils permettent au lecteur de comprendre et de prendre du recul, de déjouer les pièges de la pensée facile et d’exercer sa pensée critique sur les discours comme sur les pratiques éducatives. On pourra les lire séparément ou rebondir de l’un à l’autre, les utiliser comme des références ou en faire des points de départ pour une réflexion personnelle. En ces temps où l’éducation fait l’objet de débats souvent simplificateurs ou polémiques, ce livre est une véritable boussole : il arme notre vigilance, nourrit notre lucidité, nous outille pour affronter les défis immenses auxquels nous devons faire face. Philippe Meirieu
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