“J’ai eu le bonheur de voir dans une école des quartiers dits chauds de Marseille une centaine de jeunes (trois classes regroupées) boire de tout leur être “Le Cantique des Cantiques” scandé et chanté par le musicien Jean David dans un silence de clairière. Pas une syllabe de ce texte sublime ne se perdait. Comment a-t-on pu croire qu’il fallait simplifier et réduire pour être entendu ! Il n’y a que devant le médiocre, le banal, le fonctionnel, l’utilitaire à tous crins que bien des oreilles se font sourdes. La meilleure issue pour sortir du marasme : repartir du plus haut.